Le blog du James Game Center - Mot-clé - SEGA2023-11-04T11:23:15+01:00James Game Centerurn:md5:0f16b465356e3d4c76a49952ab956493DotclearLes COIN CHANGER japonaisurn:md5:8195b5f9f46ba7062b6ab4aa03bd63772021-12-30T19:00:00+01:002021-12-31T10:21:09+01:00SebbeugArcade100YCoin changerJaponSEGATaito <p>Pour mon premier article sur le blog du JGC, j'ai envie de vous parler de ce que je maitrise le mieux dans l'arcade, à savoir claquer de l'argent dans des trucs inutiles !<br />
Et c'est en cette période où l'on décide pour nous ce qui est essentiel ou pas, que je vais modestement essayer de vous donner l'envie de dépenser votre argent dans de la pure déco arcade nippone. </p>
<p>Alors quoi de mieux qu'un COIN CHANGER japonais pour parfaire la décoration de votre gameroom ?</p>
<p>Un COIN quoi ? Un COIN CHANGER est un petit monnayeur que l'on peut retrouver dans les game centers japonais et qui permet de faire l'appoint en pièces de 10, 50 ou 100 Yen.</p>
<p>Ces monnayeurs existent toujours aujourd'hui, mais dans le pays où il existe des distributeurs automatiques pour à peu près tout, nous allons nous attarder sur les COIN CHANGER, dits "rétro", qui étaient utilisés durant les années 80/90 dans nos chères salles d'arcade.</p>
<p>Il existe plusieurs marques, mais certaines sont un peu plus en phase avec la passion qui nous anime. Commençons par les modèles SEGA, car oui, SEGA distribuait également des monnayeurs pour les game centers :</p>
<p style="text-align: center;"><img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/DP-05-1.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/DP-05-1.jpg" /> <img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/Sega-DP-05-2.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/Sega-DP-05-2.jpg" /> <img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/328px-DP-05-3_ChangeMachine.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/328px-DP-05-3_ChangeMachine.jpg" /> <img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/DP-05_ChangeMachine.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/DP-05_ChangeMachine.jpg" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>SEGA DP-05-1 | SEGA DP-05-2 | SEGA DP-05-3 | SEGA DP-05-5</em></p>
<p>- "Ok c'est beau" me diras-tu, jeune fanboy TAITO<br />
- "Mais moi je mets quoi à côté de mon Egret 2 ?" me rétorquerais-tu...</p>
<p>Et bien, je te répondrais que tu n'as qu'à te choper un GLORY VG-1 ! Ceux-ci sont tous badgés TAITO (avec une plaque d'identification que l'on retrouve à l'arrière et l'ancien logo pré-1988).</p>
<p style="text-align: center;"><img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/i-img1200x1200-16393932264dhkft819494.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/i-img1200x1200-16393932264dhkft819494.jpg" /> <img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/i-img1200x1200-1639393226ohipy4819494.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/i-img1200x1200-1639393226ohipy4819494.jpg" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>GLORY VG-1</em></p>
<p>On a souvent pris l'habitude de décorer nos <s>chambres d'adolescents attardés</s> pièces d'adolescents éternels avec des posters et autres chirashis, mais un COIN CHANGER japonais SEGA ou TAITO... Ce ne serait pas carrément plus original ?</p>
<p>Banco ! Alors où trouve-t'on ces merveilles ?<br />
Personnellement, j'ai trouvé le mien sur Yahoo Auctions, mais j'imagine que les spécialistes de l'import pourraient très facilement s'en occuper en garnissant l'espace restant d'un container (Rklok stp...)<br />
Contrairement à une borne qui est lourde et volumineuse, vous pouvez vous même vous charger de l'achat et de l'envoi directement via un site spécialisé comme Buyee, Rinkya ou Zenmarket.<br />
Mon VG-1 pèse moins de 15 kilo, et mesure quelques 60cm de hauteur, c'est donc tout à fait faisable en envoi "classique".<br />
Soucis principal sur les sites de ventes aux enchères : la concurrence qui est rude sur ce genre de produits assez rares, les collectionneurs japonais en étant très friands !</p>
<p>Il faudra également veiller à ce qu'il soit complet et fonctionnel.</p>
<p>Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer le mien dans son nouvel environnement :</p>
<p style="text-align: center;"><img alt="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/270422700_10225612030794982_5286525094146808015_n.jpg" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/COIN_CHANGER/270422700_10225612030794982_5286525094146808015_n.jpg" /> <iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="374" src="https://www.youtube.com/embed/o-DLHx-9WQE" title="YouTube video player" width="211"></iframe></p>
<p>A vos pièces !</p>https://blog.jamesgamecenter.com/index.php?post/2021/12/30/Les-COIN-CHANGER-japonais#comment-formhttps://blog.jamesgamecenter.com/index.php?feed/atom/comments/106Daytona USA : perfect blueurn:md5:1fd0b07aa90b759ed6726d22e1579d172021-06-01T22:02:00+02:002021-06-01T21:06:07+02:00Jonathan CraneArcadecourseDaytonaSEGA<p>Rien qu'à lire le titre, vous avez déjà la chanson dans les oreilles jusqu'à demain matin (non non, ne me remerciez pas :p). "DAYTONAAAAAAA LET'S GO AWAY", le générique le plus catchy de l'histoire vidéoludique, mais pas que. Vous en connaissez beaucoup, vous, des jeux vidéo qui peuvent encore envoyer du bois 27 ans après leur sortie ?<br />Mettre une pièce dans un Daytona en 2021, c'est comme flirter sans retenue avec une MILF (sans les implications freudiennes gênantes).</p> <p><a href="https://blog.jamesgamecenter.com/public/daytona1.jpg"><img style="margin: 0 auto; display: block;" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/.daytona1_m.jpg" alt="" /></a></p>
<p>L'histoire veut que la chute du rideau de fer en '89 a sérieusement entamé les budgets alloués à l'armée américaine et que ses fournisseurs de composants électroniques ont dû trouver d'autres débouchés pour vendre leurs puces que les simulateurs militaires de l'Oncle Sam. Sega s'associe alors en 1992 avec Lockheed Martin (l'équivalent ricain de Dassault) et invente l'avenir avec un Virtua Racing intégralement polygonal. Poser le derrière dans un cockpit de Virtua Racing, c'est alors envoyer aux chiottes une décennie de sprite scalers. On ne peut plus revenir en arrière, Hang On et Outrun deviennent obsolètes, l'avenir ne peut être que la 3D en temps réel.<br />Joli coup pour Sega qui impressionne le monde entier presque une année entière avant de se faire désintégrer sur ses propres plates-bandes par le Ridge Racer de Namco et sa nouvelle nouvelle révolution de 3D texturée : le monde ne sera plus jamais pareil. Sega ne peut plus rien faire, la bataille des arcades a été remportée sans coup férir... Que nous croyons.<br /><br />Printemps 1994 : "quand on attaque l'empire, l'empire contre-attaque". Daytona USA sort dans les salles d'arcade du monde entier et Namco doit manger son chapeau en pleurant à chaudes larmes. Tout ce que proposait Ridge Racer, Sega le fait en mieux. L'animation est plus fluide, les graphismes sont plus fins, la musique est plus mieux et le ciel d'un bleu bien plus profond. Il y a plus de pistes aussi, et plus variées. L'intro vous en envoie plein la figure comme jamais avec ses effets de caméras, les reflets des nuages dans les vitres des bagnoles et cette bande son rock-funk-jazzy chantée à pleins poumons par un mec qui y croit corps et âme. Mettre une pièce de 10 balles (francs) dans un Daytona c'est plus que devenir pilote de Nascar pour les prochaines minutes, c'est aussi vivre fugacement l'expérience d'une journée parfaite dans un monde parfait.<br /><br />"Gentlemen, start your engines" Oui, on vient de se faire appeler "messieurs" par la machine, trop classe. La caméra commence par présenter le véhicule par l'avant, en contre-plongée, avant de faire le tour et de se placer dans le dos (ou le cockpit grâce aux boutons VR), la course se lancera à pleine vitesse, un compteur 3-2-1 et quelques précieuses secondes de patience avant de prendre le contrôle du volant et, waouh, une impression de puissance comme on n'en a jamais ressentie. On doit impérativement se concentrer sur le circuit et du coup on ne fait pas attention au tachymètre bloqué à 300 à l'heure. Les arbres défilent sur le côté comme des grains de sable dans un coup de vent, on entraperçoit une pub pour un casino avant de passer sous un jackpot incrusté dans une arche de pierre. Ca ne paraît même pas saugrenu, juste bizarrement américain. Les yeux d'un homme sur une affiche, un Sonic géant taillé dans la pierre, on a déjà fait un tour de circuit, le cerveau n'arrive pas à traiter toutes les infos visuelles.</p>
<p>On dépasse une voiture ou deux, on se rappelle qu'on est là pour faire la course, pas pour rester la bouche ouverte, et on commence à se concentrer sur ses trajectoires de conduite. Comme un Bourgeois Gentilhomme des arcades, on est en train de faire une course de NASCAR sans le savoir, uniquement focalisé sur la sensation de vitesse. Purée, on avait bien vu Jours de Tonnerres à l'époque mais impossible de faire le rapprochement.</p>
<p><a href="https://blog.jamesgamecenter.com/public/daytona2.png"><img style="margin: 0 auto; display: block;" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/.daytona2_m.png" alt="" /></a><br />Dès sa naissance Daytona USA est l'alpha et l'omega, le Super Mario Bros, le Parrain des jeux vidéo de courses automobiles, la référence absolue à laquelle tout sera désormais instinctivement comparé. Juste assez réaliste pour donner à tous l'envie de s'y mettre, juste assez arcade pour récompenser chaque partie. Souvent imité, jamais égalé, ce sera finalement de grand drame de Sega de ne jamais plus pouvoir invoquer à nouveau cette insolente perfection malgré de forts belles prestations dans les années à venir (je pense à toi, SCUD Race, on t'aime toujours tu sais). </p>
<div>L'arrivée du titre dans les foyers japonais à la sortie de la Sega Saturn aurait dû être un événement glorieux, ça tournera hélas au carnage pour cause de réalisation bâclée. Clipping à vous arracher les yeux, 15 fps dans les meilleurs cas, textures gribouillées... Détournons les yeux, voulez-vous. C'est en 2001 sur une Dreamcast moribonde (pardon pour le pléonasme) que les amateurs pourront enfin retrouver les sensations exactes de l'arcade, enrichies de moults circuits, véhicules et musiques... La fête est néanmoins un peu assombrie par une jouabilité au pad trop sensible, franchement pénible à moins de casser la tirelire pour acquérir un volant.</div><div>Les derniers nostalgiques peuvent enfin acquérir l'adaptation parfaite de l'arcade une décennie plus tard, sur PC, Xbox 360 et PS3. Une sensation curieuse quand on joue au pad sur un écran HD, les véhicules font soudain penser à des jouets en carton collés à la route. Comme les films trop bien restorés sur blu-ray, on ne voit plus que les rides sur le visage des actrices... </div><div>Restons-en donc à nos souvenirs de jeunesse. Daytona USA est toujours aujourd'hui un pilier des salles de jeux sérieuses et reste un moment époustouflant à pratiquer... Dans les conditions de l'époque bien sûr : solide volant entre les doigts et luxueux moniteur cathodique pour nous filtrer la magie du monde virtuel aux mirettes. </div>https://blog.jamesgamecenter.com/index.php?post/2021/06/01/Daytona-USA-%3A-perfect-blue#comment-formhttps://blog.jamesgamecenter.com/index.php?feed/atom/comments/5418 Wheeler : j'ai un truck à te direurn:md5:ab608a94cf2b0ccf5a4d42fd4d78cf192021-02-16T14:02:00+01:002021-02-16T16:13:48+01:00Jonathan CraneArcadecourseDreamcastSEGA<p>Vous connaissez la différence entre Google et Sega ? Les deux savent exactement ce qui vous rend heureux(se) sauf que Sega n'a pas collecté vos données persos pour les revendre à Amazon et Big Pharma. Sega, c'est juste un cœur gros comme ça et une maîtrise poussée de la psyché humaine qui fit d'eux autrefois le titan bienveillant des jeux d'arcade grâce à qui nous fûmes tous et toutes champions de moto, pilotes de chasse, héros galactique… et camionneur !</p> <p><a href="https://blog.jamesgamecenter.com/public/18_Wheeler_-_American_Pro_Trucker_v1.700__2001__Sega__PAL__M4____-210216-135343.png"><img alt="" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/.18_Wheeler_-_American_Pro_Trucker_v1.700__2001__Sega__PAL__M4____-210216-135343_m.png" style="margin: 0 auto; display: block;" /></a></p>
<p>Le métier de camionneur ? Ça ne m'était jamais vraiment venu à l'esprit jusqu'au jour du coming-out où je tombais sur la borne d'arcade de 18 Wheeler ***American Pro Trucker***. Une cabine énorme, surélevée, surplombée du plus immense volant jamais manipulé dans une salle de jeu. Et la cerise sur le gâteau en plein milieu de tout ça : un énorme klaxon qui attirait l'œil comme un phare dans la nuit, sexy et irrésistible comme la pinup vulgaire airbrushée sur la remorque d'un forain. La partie coûtait un bras mais rien à fiche, l'expérience se devait d'être vécue.</p>
<p>Accueilli par le joyeux tintement des crédits et la voix chaude et virile d'un confrère routier, on choisit son avatar entre un cowboy, une cowgirl, un gros cowboy et un cowboy black. On nous annonce qu'on a un contrat pour traverser les Etats-Unis de New York vers la Floride et on se retrouve dans la cabine, les yeux sur la route, et l'aventure commence pied au plancher sur la rocade tandis que la radio des cow-bo… des routiers lance un bon rock viril.</p>
<p>La circulation est dense et percuter un autre véhicule peut avoir des conséquences très graves (on perd du temps), on a dès lors très vite l'occasion d'utiliser LE KLAXON pour signaler la présence de son ange messager de plusieurs tonnes aux pots de yaourt conduits par des vieux qui bouchent le passage. Et ça marche ! Les voitures, terrorisées par les décharges sonores se rabattent sur le côté. Ivre de puissance, on transperce la circulation comme une lame de couteau à travers un nounours en gélatine jusqu'à ce qu'une grosse voix bien antipathique ne résonne à la radio tandis qu'un gros camion noir vous fait une queue de poisson devant tout le monde : Lizard Tail revendique la place de meilleur routier des USA. Rien qu'au ton de sa voix, on imagine le type qui milite pour les armes à feu, a voté pour Trump et épousé plusieurs de ses cousines. On n'est plus dans une course mais dans un duel à mort alors on se concentre un peu plus sur la route et on essaie de mettre l'adversaire dans le fossé. Les kilomètres s'étirent, les paysages défilent, et un drôle de bruit de minuteur se fait entendre et… Game Over ? On retombe dans le monde réel, rien de tout cela n'était vrai. On sort de la simili-cabine et on regarde sa montre. 5 minutes ?? On a vécu tout ça en moins de 5 minutes ?</p>
<p>C'est que 18 Wheeler est un jeu d'arcade, on ne peut pas laisser le joueur occuper la machine trop longtemps. Sega distord le temps comme cette planète bizarre dans le film Interstellar, les chevauchées mécaniques à travers l'Amérique ne durent que quelques minutes qui concentrent le meilleur et le pire de ce qu'un professionnel du transport vivra dans toute une vie.</p>
<p>Cette expérience fugace, on ne l'oubliera pas et on se fait une joie de refaire le jeu dès qu'il est proposé, adapté à la perfection sur la Sega Dreamcast. Plus de volant magnifique ni d'écran géant mais les sensations sont encore là (et le bruit du KLAXON) et on peut jouer autant qu'on veut jusqu'à voir l'écran final. On réalise que 18 Wheeler n'est pas un jeu d'arcade un peu bourrin, c'est au contraire une course épurée, tout en finesse, qui demande une maîtrise parfaite de chaque trajectoire et l'utilisation intelligente du phénomène d'aspiration derrière les autres poids lourds afin de déjouer un chrono incroyablement mesquin entre deux checkpoints. Chaque coup de volant, chaque tournant peut s'avérer décisif dans la victoire ou l'humiliant game over en plein milieu de la route. Arriver au générique de fin prend en tout et pour tout un petit quart d'heure, mais quelle expérience ! On sort de là avec les jambes qui tremblent et l'impression d'avoir vraiment traversé l'Amérique du Nord en échappant à une tornade ou en risquant sa vie en longeant les falaises du Grand Canyon. Cela n'empêche pas le jeu de se prendre une bonne déculottée dans les sites spécialisés : on lui accorde le fait d'être bien réalisé et fun mais sa nature même de jeu d'arcade ne passe pas, les journalistes déconseillent l'achat d'un soft dont on fait le tour en moins d'une heure. Sega sort une suite quelques années plus tard,"The King of Route 66", qui corrige la plupart des reproches : le jeu est bien plus long, bien plus varié. La machine d'arcade passe inaperçu, l'adaptation sur PS2, plombée par exactement les mêmes reproches que le premier épisode, ne fait pas mieux…</p>
<p>Apparemment, le vent a bien tourné et aujourd'hui il y a des vrais gens qui achètent en vrai un jeu allemand sur PC qui simule la traversée de l'Europe en poids lourds en temps réel. Un grand homme a dit " 'faut de tout tu sais, 'faut de tout c'est vrai, 'faut de tout pour faire un monde". En ce qui me concerne, j'ai désinstallé Gran Turismo de la PS4 après trois parties, mais je joue encore régulièrement à 18 Wheeler sur la Dreamcast. Et purée, il y a encore autant de plaisir à faire virer les vieux dans leurs pots de yaourt avec le glorieux KLAXON qu'aux premiers jours.</p>https://blog.jamesgamecenter.com/index.php?post/2021/02/16/18-Wheeler-%3A-j-ai-un-truck-%C3%A0-te-dire#comment-formhttps://blog.jamesgamecenter.com/index.php?feed/atom/comments/21Yakuza : Like A Dragonurn:md5:0b2b34e2b49443b3f600d4e713db78a62021-02-14T19:40:00+01:002021-02-16T10:06:06+01:00BensouingConsolesPS4RPGSEGAYakuza<p>La saga Yakuza a commencé il n'y a pas si longtemps, en 2006 pour ma petite personne de zone EUR. Ce jour-là, l’émerveillement était total ! J’avais trouvé en cette pépite cachée une saga que je me suis très vite approprié, aussi bien en termes de gameplay qu’en termes de scénario complexe et plein de rebondissements (qui est une des fortes marques de fabriques de la saga), qu’en diversité et charisme des personnages… je me souviens même m’être dit « enfin un successeur Made In SEGA à Shenmue ! ».</p>
<p>Quasi-15 ans plus tard, un nouvel opus très attendu au tournant, fait son apparition.</p> <p><a class="media-link" href="https://blog.jamesgamecenter.com/public/yakuza-like-a-dragon-logo-1920-1080.jpg"><img alt="" class="media" src="https://blog.jamesgamecenter.com/public/.yakuza-like-a-dragon-logo-1920-1080_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>
<p>Pourquoi très attendu au tournant ? Pour 3 raisons majeures : la première est scénaristique. La saga nous a permis de vivre les aventures de Kazuma Kiryu, et ce 8ᵉ opus part sur un nouveau récit, celui d’Ichiban Kasuga qui au premier abord est plutôt baka, loin du comportement sérieux et réfléchi de Kiryu. Deuxième tournant, si les aventures précédentes nous faisaient visiter Kamurocho, ici il est question de Yokohama, mais on est habitués à ce changement, car les lieux se sont diversifiés à partir du 3. Mais le dernier point MAJEUR du changement : le mode de combat passe en tour-par-tour.</p>
<p>Justement ce Tour-Par-Tour a tout d’abord été annoncé comme un <u>très cocasse poisson d’avril</u>, il n’en a pas moins été une superbe surprise lors de son annonce officielle. Prendre la température de l’opinion publique sur ce renouveau de la saga via un faux poisson d’avril, c’était grandiose !</p>
<p><img alt="https://global-img.gamergen.com/yakuza-like-a-dragon-pic-2_0900951688.jpg" src="https://global-img.gamergen.com/yakuza-like-a-dragon-pic-2_0900951688.jpg" /></p>
<p>… mais pas pour moi … franchement déçu et dégoûté de ce tournant majeur dans la saga de MON cœur ! Je ne suis pas du tout un joueur de tour-par-tour, tout ce qui est un minimum RPG avec menus d'actions et d'inventaires de tous les côtés me donne des boutons. Et pourtant … je me suis résigné et j’ai choisi de me le prendre Day-One, car cette saga est tellement forte à mes yeux que je laisse SEGA et Ryu Ga Gotoku Studio me prendre la main et m’amener dans leur sens. Il y avait forcément du bon à prendre non ? Après tout, ils ne pouvaient pas prendre le risque de saborder une de leurs licences phares alors qu'elle commence à peine à bien se développer en Europe ?</p>
<p>63h de jeu après, je confirme avoir très bien fait de les laisser me guider dans leur nouvelle aventure.</p>
<p>Alors oui, j’ai galéré sur pas mal de choses propres au J-RPG, notamment la gestion une team de 4 personnages en et hors combat avec chacun leurs axes d’évolution et un système de jobs pour se spécifier. J’ai été largué quelques heures, mais je me suis rattrapé.</p>
<p>L’évolution d’Ichiban se gère sur plusieurs points, aussi bien équipement que personnalité, où plusieurs traits de caractères sont à booster : charisme, intelligence, passion, gentillesse, confiance en soi, style, et évidement cela a un impact sur le fait de débloquer certaines quêtes annexes ou d’avoir un impact plus fort sur du buff de coéquipiers en combat.</p>
<p><img alt="https://i1.wp.com/twinfinite.net/wp-content/uploads/2020/11/yakuzalikeadragon-personalitystats1-scaled.jpg" src="https://i1.wp.com/twinfinite.net/wp-content/uploads/2020/11/yakuzalikeadragon-personalitystats1-scaled.jpg" /></p>
<p>Un des gros morceaux du jeu est également un mini-game de simulation de gestion d’entreprise. Il m’a clairement mis la nausée, mais au final j’ai du y passer une 10aine d’heures, car je me suis complètement pris au jeu, et j’ai adoré. Autre mini-game : la collecte de canettes, le tout premier du jeu qui était très arcade et plutôt cool. Et enfin Dragon Kart, qui n’est autre qu’une copie de Mario Kart. Il ne m’a pas laissé un souvenir fou…</p>
<p><img alt="https://www.actugaming.net/wp-content/uploads/2019/09/Yakuza-Like-a-Dragon.jpg" src="https://www.actugaming.net/wp-content/uploads/2019/09/Yakuza-Like-a-Dragon.jpg" /></p>
<p>Concernant le tour par tour, c’était pas si catastrophique. Même si le premier boss m’a clairement fait comprendre l’importance des altérations d’état, des buff et debuff, et de se créer un healer dans la team !</p>
<p>Au final, le cap est passé bien plus agréablement que je ne l’imaginais, et même si c’était mon premier JRPG, il n’y avait que la licence Yakuza que j’aurais laissé faire. Les combats restent dynamiques et agréables, et la découverte de la stratégie propre à ce mode de combat est plutôt plaisante.</p>
<p>Au-delà de ça, ce Yakuza reste un beau Yakuza. L’histoire est incroyable, toujours pleine de rebondissement. Le scénario n’est pas qu’une vengeance mais parle d’énormément de problèmes de société actuels, de politique, de militarisation, d’ONG, de mise en marge, de famille, d’amitié… tous ces thèmes intelligemment imbriqués les uns dans les autres pour en ressortir une histoire complexe mais abordable, et surtout très réaliste.</p>
<p><img alt="https://www.jeuxvideo-live.com/screens/yakuza-like-a-dragon/05-1605129523.jpg" src="https://www.jeuxvideo-live.com/screens/yakuza-like-a-dragon/05-1605129523.jpg" /></p>
<p>Il reste à côté de ça des quêtes annexes très WTF, propres à la saga également (et la, encore, y’a du fan-service en profondeur !), des discussions entre personnages très marrantes pour créer plus de liens entre eux (encore une fois : utilité en combat), une ville superbement animée avec un cycle jour/nuit…</p>
<p>En légères nouveautés gameplay, on découvre l’importance de l’équipement, l’apparition du système d’Acolytes qui sont des personnages secondaires que l’on a aidés dans le jeu et qui peuvent prêter main forte lors d’une intervention spéciale durant un combat, et le Sujidex, sorte de Pokédex à constituer des ennemis avec leurs points faibles.</p>
<p>Enfin bref, encore une fois, ce Yakuza : Like a Dragon tient complètement ses promesses.</p>
<p>L’histoire est top, les personnages sont excellents, la bande son est propre,.. rien à redire !</p>
<p>En fait si, une dernière chose : je partais quand même super pessimiste sur le renouveau qui était trop important. Finalement ce jeu a réussi à m’ouvrir sur 2 horizons : le tour-par-tour et les mini game de gestion. Et pour ça, chapeau bas ! Et pour les fans… oui… on y croise des personnages emblématiques de la saga ;-D</p>
<p><img alt="https://assets.gamepur.com/wp-content/uploads/2020/11/10070736/Yakuza-farming-yen.jpg" src="https://assets.gamepur.com/wp-content/uploads/2020/11/10070736/Yakuza-farming-yen.jpg" /></p>
<p>Un dernier petit point technique : j’ai joué sur ma PS4 (originale), et ça a très bien tenu la route. Il y a juste sur les rares grosses attaques que l’on constate une baisse de framerate, et la problématique de ça, c’est que ces attaques sont accompagnées d’un QTE pour augmenter les dégâts … ce QTE devient imprécis et irréalisable. J’ai changé de console entre-temps, et l’émulation PS4 sur PS5 maintient ce problème (car le jeu n’est pas patché). J’ai obtenu ma version Xbox (Pix N Love) juste après, et ce souci n’apparaît plus sur ma One X.</p>
<p>Premier post oblige, je ne sais pas trop si je dois effectuer une notation, car mes 35 ans de Gaming me certifient que les notes ne sont pas utiles et trop subjectives.</p>
<p>Pour résumer, je vais surtout vous dire que Yakuza : Like a Dragon est dans mon TOP 3 GOTY 2020 aux côtés de The Last Of Us Part II et Ghost of Tsushima. Et ça c’est carrément bon signe ;-)</p>
<p> </p>
<p>Je vous joins le synopsis qui met déjà l’eau à la bouche :</p>
<p>L'histoire de Kiryu Kazuma s'étant achevé avec le sixième épisode, le joueur incarne un nouveau héros nommé Ichiban Kasuga, une toute nouvelle recrue de la famille Arakawa qui appartient au Clan Tojo. Le 1ᵉʳ janvier 2001, sur ordre du patriarche de sa famille, Masumi Arakawa, il a accepté de purger une peine de prison pour un crime qu'il n'a pas commis, afin de protéger le véritable meurtrier, le capitaine de sa famille Jo Sawashiro. En agissant ainsi, Ichiban pensait qu'il serait accueilli comme un héros et qu'il serait reconnu comme un homme d'honneur auprès des yakuzas. Mais la vérité est toute autre lorsqu'il sort de prison en 2019, soit 18 ans plus tard. En effet, il apprend que le Clan Tojo a été anéanti par Arakawa qui s'est allié à l'Alliance Omi et en est devenu le capitaine. De plus, lorsqu'Ichiban tentera de lui demander pourquoi Arakawa agit de cette façon, il n'hésitera pas à lui tirer une balle dans le ventre.</p>
<p>Grièvement blessé, Ichiban se retrouve nu et SDF, loin de Kamurocho, dans le quartier fictif d'Isesaki Ijincho à Yokohama et décide de prendre son destin en main pour découvrir ce qui se cache derrière cette trahison de l'homme qu'il respecte le plus au monde. Avec l'aide d'un policier déchu, d'un sans-abri et d'une hôtesse, il va découvrir une gigantesque conspiration.</p>https://blog.jamesgamecenter.com/index.php?post/2021/02/14/YAKUZA-%3A-Like-A-Dragon#comment-formhttps://blog.jamesgamecenter.com/index.php?feed/atom/comments/19