Quasiment unique en son genre, ce jeu réalise le tour de force de mélanger le shoot them up et le RTS :  l’action trépidante de l’un allié à la réflexion stratégique de l’autre.

Le joueur contrôle un Méchas qui peut tour à tour se transformer en robot, en jet de combat ou en avion de transport de troupe. Il peut à la fois produire des unités militaires (chars, fantassins ou bateaux), conquérir des bases pour accroitre le rayon d’action de son vaisseau, et participer lui-même aux affrontements. Le but ultime étant la destruction de la base principale de son adversaire avant que ce dernier n’anéantisse la sienne.

Mais la cerise sur le gâteau, celle qui personnellement m’a marquée à tout jamais, c’est l’option deux joueurs sur écran splité. C’est là que le jeu prend tout son sens. Les parties que j’ai joué pendant des heures avec mon frère restent au firmament de mes expériences vidéo ludiques. Je conquiers une base, je la perds, je la reprends, j’attaque le quartier général ennemi, je repousse une offensive sur ma propre base principale, je ruse pour contourner les défenses adverses… Le tout au rythme d’une musique nerveuse et rythmée (là encore que de souvenirs !). On sortait de tout ça épuisé mais heureux, même en cas de défaite.

Bien avant les command and conquer et autres Starcraft, Herzog zwei proposait déjà une expérience de simulation militaire sans pareille. Les huit cartes disponibles sont parfaitement conçues, et un même champ de bataille peut être le théâtre de parties très différentes.

Vous l’aurez compris en lisant ces lignes, Herzog Zwei occupe dans mon cœur de joueur une place à part. Seuls ceux qui s’y sont essayés comme moi pourront le comprendre. Et si vous n’êtes pas encore de ceux-là, sachez que le jeu est disponible sur l'eShop de la Switch dans la collection SEGA AGES.