Les jeux c'est pour s'amuser. Pardon de commencer sur une tautologie aussi éhontée mais quand on a le nez dans le guidon à sa quatre-vingtième heure de Final Fantasy, Dead Cells ou Street Fighter V, le sens des proportions a tendance à s'émousser. Oui, on est tous et toutes là devant un écran avec un truc à la main pour faire bouger des formes et tinter des musiquettes pour oublier la vie réelle et se filer un bon coup de dopamine. Certains trouvent leur kif sur des simulations stratégiques poussées, d'autres sur des jeux d'arcade, de la baston sophistiquée, du shoot psychédélique... Tout est bon pour y trouver son bonheur. Alors pourquoi cette gêne diffuse qui nous tombe dessus quand on est confronté à un jeu casu ?