Dans le monde de la culture, la différence entre génie et escroquerie est parfois ténue comme le crin de cheval qui tenait l'épée de Damoclès.
Killer 7 est à ce titre un cas d'école, un titre tellement étrange, tellement radical qu'on se demande encore si c'est un chef d'oeuvre ou un beau foutage de gueule. On se demande aussi comment un truc aussi expérimental a réussi à franchir la frontière de son Japon natal.
Disons que si David Lynch avait jamais produit un jeu vidéo, il est probable que ça aurait ressemblé à ça, mais peut-être un peu moins bizarre et malsain même.